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C'est avec un plaisir excitant que vont se retrouver des milliers de pêcheur de truite, au bord de leur rivière favorite, pour partager un événement annuel tant attendu : "l'ouverture de la truite". En effet, c'est le week-end de l'année où l'on trouvera la plus de monde au bord des rivières de 1ère catégorie (mis à part les lendemains de lâcher de truite de pisciculture). Pour les moucheurs, ce sera une autre affaire. Certains resteront chez eux ou viendront faire un tour au bord de l'eau, les mains dans les poches, pour "prendre la température". D'autres échangeront leur fouet pour un lancer ou une canne au toc, plus adapté aux conditions de pêche de début de saison sur leur zone géographique. Enfin, d'autres profiteront de conditions de pêche satisfaisantes pour taquiner la truite, en noyée ou en nymphe au fil si les eaux sont mâchées, en sèche pendant les heures les plus chaudes (10h à 15h) ou au streamer. Voici, pour ces derniers courageux, quelques rappels de bases afin de profiter pleinement de ce premier bol d'air halieutique depuis cette hivers (pour certains).
"La meilleur technique de pêche de la truite est toujours celle qui tient compte des caractéristiques propres du cours d'eau que l'on souhaite pêcher le jour de l'ouverture".
Soyez en règle avec la loi (permis valide avec photographie).
Ne laisser pas les barrières ouvertes derrière vous.
Ne pêcher pas dans les parties des cours d'eau en réserve.
Respecter les tailles minimum légales de capture (voir plus).
Respecter les quotas (nombre de truites maximum par jour).
Ne garder que les poissons destinés à votre consommation.
Respecter les autres types de pêcheurs.
Signaler à un garde pêche toute fraude que vous constatez.
Aider un néophyte si vous en voyez un en mauvaise posture.
Vérifier l'état de vos bottes, cuissardes ou pantalons de pêche (waders) et leur étanchéité.
Vérifier l'état de votre gilet de pêche et de ses systèmes de fermeture de poche.
Vérifier l'état de fonctionnement de tous vos petits accessoires (pince, coupe-fil, graisse, nylon de rechange, etc.)
Vérifier l'état de vos lunettes de pêche (dégraissage et nettoyage).
Vérifier le bon état de votre fouet, de ses emmanchements, ainsi que l'état des anneaux.
Vérifier le bon état de votre moulinet, système de rotation, ressort, frein et anneau de guide de sortie de la soie.
Vérifier le bon état et la propreté de vos soies.
Monter des bas de ligne neufs ou avec du nylon neuf, en vérifiant les nuds.
Vérifier le système de fermeture de vos boites à mouches.
Vérifier l'état
de vos mouches et le piquant des hameçons (les affûter).
Pour décoller les fibres collées, présenter la mouche en question, tenue
avec une pince, à la sortie de vapeur d'une bouilloire ou d'une cocotte
minute. Succès garanti CFCPM.
Dés qu'il existe des secteurs à courant moyennement rapides et pas trop profonds, on peut pêcher en noyée.
On trouvera les truites d'alevinage dans les zones les plus calmes des cours d'eau.
Prospecter l'aval et l'amont des blocs rocheux.
Prospecter les berges creuses et les obstacles.
Prospecter les seuils (petites retenues).
Prospecter les bordures de courant et les amortis.
Une canne longue (9 1/2 à 10 pieds) pour un meilleur contrôle de la dérive et une action souple sans être "une queue de vache" qui plie anormalement à ras de la poignée
Flottante ou intermédiaire.
Dans les courants assez vifs, il faut utiliser des mouches avec des fibres pour la collerette assez raides (du style coq Pardo). Dans les eaux calmes, il faut plutôt prendre des mouches dont la collerette est faite de fibres molles (du type perdrix ou poule).
Modèles de taille 10 à 12 : Black Pennell, March Brown noyée, Pallareta (mouche montée "à l'espagnole"), Partridge and Orange, Foulque, etc.
Différencier les couleurs des artificielles : exemple -> un mouche plutôt noire en pointe et de plus en plus claire jusqu'à la mouche "sauteuse".
- Mouche de pointe assez grosse à collerette couchée ou montée à l'espagnole, comportant une vingtaine de barbes, au corps renflé ou cylindrique assez gros, parfois détaché.
- Mouche intermédiaire plus petite à collerette droite ou légèrement couché, comportant une vingtaine de barbes, au corps pas trop gros, cylindrique ou légèrement renflé au milieu.
- Mouche sauteuse encore plus petite, légères, à collerette droite ou légèrement inclinée, comportant de 10 à 15 barbes, au corps très mince généralement cylindrique filiforme.
Bas de ligne plongeant ou non :
Exemple 1 (à 3 mouches): 40cm de 37/100, 40cm de 32/100, 40cm de 25/100, 45cm de 22/100, 45cm de 18/100.
Au bout de cette pointe en 18/100 une potence de 10cm en 18/100 (mouche sauteuse), 50cm de 16/100 et une potence de 10cm en 16/100 (mouche intermédiaire), puis une pointe finale de 1,20m en 14/100 au bout duquel se trouve la mouche de pointe.
Exemple 2 (à 2 mouches): 50cm de 35/100, 60cm de 30/100, 70cm de 25/100, 75cm de 20/100, 80cm de 18/100.
Au bout de cette pointe en 18/100 une potence de 10cm en 16/100 (mouche sauteuse), puis une pointe finale de 1,20m en 16/100 au bout duquel se trouve la mouche de pointe.
Pour les noeuds de raccordement utiliser un n÷ud de chirurgien ou un nud baril. Pour le raccordement des mouche utiliser le nud du pendu.
Modèles de taille 8 à 14 : Oreille de lièvre, Orange et Faisan, la Roulette, nymphes casquées (noires, brunes), etc.
Imitations d'éphémères et de plécoptères
Modèles de taille 14 à 18 : mouches sobres de tonalité olive (subimagos) et marron au roux brun (imagos), modèles à hackles, en cul de canard, émergente, oreille de lièvre, etc.
Modèles de taille 6 à 10 : Wooly Bugger, Arlésienne, Sangsue noire, Olive Zonk, Grey Minky, Brown Zonk, etc.
Bonne ouverture ...